Le changement, comme la positivité, n'est pas pour tout le monde. Il y a les personnes qui sont des éternelles insatisfaites et ont besoin de changement régulier et celles qui préfèrent rester "figées" dans le temps et l'espace.
Mais encore : il y a les personnes qui préfèrent garder la sécurité d'emploi et faire le même travail toute leur vie et celles qui changent souvent car elle s'en lassent. Il y a aussi les personnes qui changent souvent de partenaire, de domicile, d'activité...
Cet article n'a pas pour objet de juger, au contraire, mais d'accompagner les personnes devant subir un changement qu'elles n'ont pas choisi. Pour prendre mon cas, j'ai quitté deux fois un emploi pour me mettre à mon compte et cela n'était pas sans remarques de la part des collègues. "Tu es folle/courageuse par les temps qui court" (il y a 16 ans de ça et l'année dernière), "tu n'as pas peur?", "comment tu vas faire?"...
À quoi bon avoir peur du changement? Il arrive quand même et même si on ne le choisit pas toujours il faut bien faire avec. Prenons l'exemple du nouveau choix de gouvernement, j'ai écrit cet article avant de connaître le résultat mais maintenant je le connais, certaines personnes disent que nous n'avons pas eu le choix. Il y a toujours un choix..
Nous pouvons choisir de nous plaindre et de tout tourner en négatif ou nous pouvons décider de positiver et vivre dans l'espoir qu'il y aura du mieux. On dit bien "l'espoir fait vivre", et apparemment le français est "un optimiste qui s'ignore".
Notre vie entière est constituée de changements et heureusement. Cela serait dommage que rien n'évolue dans notre vie, ni personnelle, ni professionnelle, ni familiale. Personnellement, je trouve que les deux périodes de changements les plus critiques sont à l'entrée de l'adolescence et à l'entrée de la retraite (de la vie active).
J'ai de la chance dans mon métier de recevoir des personnes de tous âges. Avoir l'occasion de recevoir un enfant avant qu'il arrive à l'âge de l'adolescence est un privilège et un bonheur pour moi. Les enfants ont parfois l'impression d'être invisibles car nous ne les écoutons pas toujours, trop sollicités par nos occupations quotidiennes, l'enfant est en quête d'une écoute neutre.
L'adolescence n'est pas seulement un âge mais un changement de statut social, on devient adulte et de ce fait, plus visible, on a une voix. On cherche à être comme ses camarades, ne pas trop sortir du lot, on copie, on suit les autres...
En ce qui concerne la retraite, le changement est encore plus "violent". Nous avons déjà un petit aperçu lorsque nous prenons des congés, le corps ralenti son rythme par rapport à une semaine de travail et parfois on tombe malade ou on est fatigué quelques jours. La retraite est un degré de plus et cela représente un choc pour notre système, sauf si on est préparé.
Il existe des stages de préparation de départ à la retraite mais sommes-nous vraiment préparés à vivre des journées où le moteur est nous et pas notre employeur? Les retraités sont toujours débordés, peut-être par culpabilité d'avoir arrêté, pas peur de ralentir le rythme, par crainte de s'ennuyer?
Je reçois des personnes d'un certain âge qui vivent des angoisses sans vraiment pouvoir dire d'où ça vient. "Vous comprenez, toute ma vie je me suis occupée à fonder une famille, gagner ma vie, mais je ne me suis pas rendu compte que je ne m'occupais pas de moi, jusqu'à maintenant".
Les changements dans la vie professionnelle sont plus courants aujourd'hui qu'à l'époque de nos parents et grands-parents. On pourrait s'attendre à changer de métier une ou deux fois mais maintenant, garder le même emploi, dans la même société ou service, toute sa carrière, devient un peu plus rare.
Comment aborder le changement dans votre vie? Tout changement n'est pas forcément pour le mieux mais la façon de l'aborder déterminera le résultat de ce changement. J'ai récemment vu une étude qui testait les peurs des personnes en transformant la peur en excitation.
Les chercheurs proposaient une épreuve terrifiante pour certains et les incitaient à dire que c'était quelque chose de stimulant en le réitérant jusqu'à s'en convaincre.
Lors d'un changement nous nous sentons déstabilisés mais gardons les pieds sur terre, respirons, l'ancrage est essentiel pour ne pas se laisser noyer dans des sentiments négatifs. Une émotion négative nourrit le problème, lui donne plus d'importance et cela devient de plus en plus difficile à supporter. Voir le changement comme une opportunité donne une autre tournure à la situation.
Analyser permet de savoir ce qu'on peut ou pas accepter. Ressentir dans les deux cas ses émotions, ce que la situation déclenche en soi, permet de mieux se préparer. Une fois la situation cernée et analysée on peut agir. Bien entendu nous sommes rarement directement responsables d'un changement mais à notre niveau individuel nous pouvons agir.
Notre vie nous appartient et si nous oeuvrons à avancer dans la sérénité et ne pas se laisser envahir par des émotions destructrices, le changement nous affectera moins et ne sera pas nuisible à notre quotidien.
Se fixer des objectifs après avoir étudié les hypothèses différentes au préalable. "Ok s'il arrive ça, je ferai le maximum pour faire...", "Je peux prendre les devants, je sais que mon boss va me changer de service, autant me préparer pour que ça se passe pour le mieux pour moi"...
Provoquer le changement vous-même. Si une situation ne vous plaît pas, vous avez toujours la possibilité de provoquer un changement qui vous permettra de mieux l'accepter. Vous êtes capitaine de votre bateau, soyez en phase avec vous-même et vos envies, la personne la plus importante dans tout ça, c'est bien vous non?
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