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Photo du rédacteurAlison chez Délassa

Spiritualité, avec ou sans réligion ?



la spiritualité à l'église est-ce obligatoire?

Je voulais partager avec vous encore quelques belles rencontres. Le 1e mai dernier j'ai assisté à une cérémonie orthodoxe de la Sainte Gracieuse. Il s'agit d'une jeune fille martyre qui a préféré se faire exécuter que de nier sa foi. Les reliques sont arrivés dans cette petite chapelle à la limite de la Haute-Vienne et la Dordogne et j'ai eu la chance d'être béni avec une relique de cette Sainte et la cérémonie lui était dédiée comme chaque année au 1er mai.

Je ne me considère pas quelqu'un de "religieux" dans le sens où je ne suis pas fervente pratiquante de coutumes et visites à l'église. Née protestante, j'estime que chaque religion est un apprentissage en amour (lorsqu'elle est pratiquée humblement sans fanatisme bien entendu) avec une touche d'auto-discipline et rigueur dans ses actes.

Les sermons ce jour-là m'ont particulièrement parlé, tout simplement parce que les deux évêques qui les ont délivré, prêchaient des paroles qui faisaient couler des larmes, car elles était également les miennes.

"La peur et le doute nous font nourrir la négativité en nous, nous empêchent d'avancer dans la vie, nous aveuglent. Les croyances sont comme la peur, limitantes et dangéreuses. La pensée pure et positive, dans le non-jugement des autres, nous permet de nous élever spirituellement mais surtout de grandir. Si une personne nous critique ignorez-la, elle se critique également". J'ai pensé aux Quatre Accords Toltèques, exactement les mêmes propos, ne prenez pas pour soi les dires des autres, c'est leur avis, on ne doit pas être affecté par les remarques des personnes qui nous entourent.

Je regardais autour de moi, beaucoup de paroissiens, pieux, fidèles à Dieu, mais étaient-ils fidèles à eux-même ? Des personnes joyeuses et positives donnant beaucoup d'elles-mêmes, mais aussi des personnes souffrant de maladies en lien avec leur âge, vivant cela comme une fatalité.

Comment faire comprendre aux gens que même si certaines personnes ne croient pas en Dieu, ou les anges, ou les guides, qu'il faudrait au moins qu'elle croient en eux-même ? Mon discours revient toujours au mêmes paroles, croire en soi, oui c'est une nécessité, si on ne crois pas en soi, on sombre dans la déprime et la négativité.

Si on veut s'aider, et le sermon était bien clair, aidons nous-même avant de chercher à aider les autres. Je vois beaucoup de personnes qui me disent, un léger sourire aux lèvres " oui je m'occupe plus des autres que de moi-même ! ". Il n'y a pas à en être fier, si on pratique la fuite de soi-même il fini par nous rattraper tôt ou tard. On se doit de s'aimer, de se respecter, de se pardonner et surtout de connaître sa valeur.

Comment peut-on réussir sa santé, sa vie familial, sa vie professionnelle, sans amour de soi ? La réponse est : difficilement, en trébuchant, en se relevant, sans forcément comprendre pourquoi on tombe à chaque épreuve.

Pour revenir à ma journée en présence d'évêques (de plusieurs pays) et de moines Roumains, j'ai eu le plaisir de manger à leur table lors du repas sur place après la cérémonie. Quelle joie de ressentir l'amour qui émanait de ces personnes, car après tout, ce sont des personnes comme vous et moi, la seule différence est leur dévouement.

Un des moines Roumains m'a expliqué sa vie au monastère (on communiquait en anglais), la discipline et les horaires strictes des prières, ménage et rencontres avec le peuple et les enfants dans un but d'aider les moins chanceux. Il m'a expliqué comment il est arrivé à vouloir se dévouer à Dieu sa vie entière, il est rentré au monastère à 16 ans. Il s'était retrouvé à l'hôpital et avait fait une EMI (expérience de mort imminente) et il a eu le message que ce n'était pas son heure pour partir, qu'il avait une mission pour Dieu.

J'ai souvent croisé des personnes qui ont frôlé la mort pour qui leur vie avait immédiatement pris une tournure plus spirituelle. Je dois faire exception à la règle, qui n'en est pas une, car malgré certaines épreuves difficiles, je n'ai pas eu cette expérience bouleversante et pour ma part, tant mieux.

Mes amies médiums me parlent d'amour qui nous enveloppe de la part des anges, des guides, ou de Dieu. Lorsque je vois la joie de vivre des prêtres j'en déduis qu'ils ressentent autant voire plus cet amour que les autres personnes dites "spirituelles" ou dans le domaine du bien-être. Nous ne pouvons comprendre cet amour, si puissant que tout notre être est en lumière, le coeur comme en suspension et si léger, mais je l'aperçois parfois (avec mon coeur) et les larmes de joie coulent sur mes joues, comme une purification de l'âme.

L'église n'a pas forcément bonne réputation, moi-même je n'ai pas un souvenir mémorable du pasteur trop fervent qui nous parlait de repentir lorsque j'étais enfant. Mais aujourd'hui, qui peut refuser l'idée d'aller s'imprégner d'une ambiance d'amour et de bienveillance et surtout de joie ? Un "spectacle" où le son des chants émane d'une voix digne de grande opéra en duo avec une joueuse de flute traversière talentueuse, enjouant et égayant le coeur tout en purifiant l'esprit.

Je me sens changée par cette expérience (même si elle n'est pas la première) et j'ai envie de continuer ce chemin de lumière, chercher la prochaine destination, partir à la découverte, à l'aventure, à la vie.

Alison

06 26 75 73 76


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