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Perte de voix ? Écoute ton coeur !

Dernière mise à jour : 6 juin 2019



cherchez les réponses dans votre coeur

Un souci de santé n'est jamais banal, il nous dérange, nous bouleverse (suivant sa gravité), nous perturbe mais surtout nous oblige à nous remettre en question encore et toujours. Chercher la source de cette manifestation est une priorité si vous voulez guérir rapidement. Ne pas chercher la source vous enfermera dans un état qui ne fera que se dégrader ou se réitérer jusqu'à ce que votre corps ait réussi à vous faire comprendre.

Mon histoire m'appartient mais elle est suffisamment intéressante pour la partager afin de vous donner un exemple concret de mon raisonnement. Ce n'est pas la première fois que j'aborde le sujet de la maladie, normal, j'en reçois tous les jours des personnes malades. Elles comprennent vite d'où viennent leur maladie et la résolution se trouve accélérée dans bien des cas. Pour cela il suffit d'y croire et de le vouloir.

Cela faisait quelques semaines que je souffrais de dysphonie (extinction intermittente de la voix), ma voix partait et revenait à certains moments de la journée, devenue rauque, au début je trouvais cela plutôt séduisant, mais seulement au début.

Au moment où j'écrivais un article sur ma capacité de soigner par la voix, j'avais acheté un micro pour enregistrer des méditations en téléchargement, ma voix me faisait défaut. Quelle punition, première réaction, "qu'ai-je fait de mal ?". Cette optique judéo-chrétienne que nous avons de croire qu'on nous punit car on a péché me semblait naturelle, au début.

Et puis le jour de mon anniversaire j'ai eu un ami au téléphone qui me demandait si j'étais enrouée et j'ai répondu que non cela faisait plus de trois semaines que j'étais comme ça. D'habitude assez réservé dans ses avis, il s'est affolé en me conseillant vivement de consulter le plus rapidement possible. Ne voulant m'en dire plus j'ai compris qu'il avait une connaissance pour qui les symptômes ont révélé quelque chose de grave et j'ai accepté de prendre un rendez-vous.

Repartie avec un petit traitement de corticoïdes (moi qui ai horreur de médicaments) et une lettre pour l'ORL si pas d'amélioration, je n'étais pas forcément rassurée. Interdiction d'utiliser ma voix donc chuchotement en consultation et pas de possibilité d'appeler mes parents malades car tous les deux malentendants. Finalement manquer de voix est assez handicapant, on s'en sert pour tout !

Le plus dur je pense n'est pas le téléphone, je peux m'en passer, c'est de ne plus pouvoir chanter à tue tête, j'adore, cela m'élève et m'emporte. Alors je me suis mise à lire, j'ai même déménagé un stock de livres dans ma chambre, me promettant de me coucher plus tôt pour lire davantage. je me suis également mise à réfléchir et à me parler en mon intérieur, toujours en chuchotant.

J'ai même découvert la capacité de chanter de l'intérieur, laisser la voix remplir la tête sans émettre un son, je pouvais chanter aussi bien que les plus forts et je ne dérangeais pas les voisins ! Concrètement je devais faire le bilan de ce je faisais avec une partie de moi en moins, ou en tout cas bien diminuée.

Je ne me lamentais pas sur mon sort - chose à ne pas faire, cela ne sert à rien, on nourrit le problème au lieu de chercher la solution. Et puis cela constituait non seulement un repos pour les autres (de moins m'entendre car je suis bavarde !) mais aussi pour moi-même. " Écoutes ton coeur Alison, écoutes bien ce qu'il cherche à te dire, aime-toi comme tu es, la voix extérieure n'est pas importante ".

Je vais essayer d'abréger car sinon l'article se terminera en roman et même avec mon âme d'auteure ce n'est pas le but ici. Premier questionnement : depuis quand es-tu dans cet état ? Réponse : cela à commencé lors de mon séjour en Angleterre chez mes parents mi-juillet.

Raisons : coup de froid (non), climatisation (non plus), je ne fume pas, je n'ai pas crié enfin un peu car maman est malade et ce n'est pas facile tous les jours. Choc émotionnel ? Une possibilité oui, de voir ses parents diminués et si loin de moi, se sentir pas assez à la hauteur pour les aider plus souvent, mais uniquement géographiquement.

Attention la faute ne vient jamais des autres, il ne dépend que de nous, notre réaction à chaque situation difficile, une épreuve est une leçon je vous le rappelle et nous fait avancer. Et vous voulez que je vous raconte le plus étrange ? Ma chienne (nous sommes très fusionnelles) a un souci depuis quelques semaines, se racle la gorge et s'étouffe, à priori une infection dentaire qui se terminera bientôt en extraction de dent. La bouche aussi, toutes les deux, décidemment.

Cherchons des solutions je suis partie pour une consultation chez Monseigneur Patrick, j'avais déjà écrit un article à son sujet. Il est très bon conseil, doux, à l'écoute et il s'occupe de la santé de ses paroissiens. Je ne suis pas resté longtemps mais il m'a dit quelque chose qui m'a percuté, " tu perds la voix pour mieux écouter ? ".

En repartant en voiture sa phrase tournait en boucle dans ma tête, "oui mais écouter quoi, qui ?" Et puis j'ai compris, écouter ma voix intérieure, chercher enfin au fond de moi les réponses à toutes les questions que je me posais au quotidien. Me voilà partie avec la solution pour retrouver le chemin de la guérison.

Je pourrais m'affoler, me dire que dans moins d'un mois j'ai mes premiers salons, ateliers et manifestations nécessitant de parler en public, mais cela ne sert à rien d'attirer ces ennuis-là. La réponse est en moi, comme toujours, creuser, se chercher, se découvrir, gratter, enlever l'infection qui parfois nous pollue notre petite vie bien tranquille.

J'écris maintenant au présent car je suis toujours partiellement sans voix, elle est présente mais je l'économise, finalement c'est précieux une voix, comme le fait d'avoir deux jambes pour marcher ou deux bras pour étreindre. Apprécions ce que nous avons, montrons de la gratitude tous les jours car ce n'est pas en se lamentant sur son sort qu'on peut grandir.

Y-a-t-il un changement en moi ? Oh oui, j'étais assez vive, parfois virulente dans mes propos car (trop) passionnée. Aujourd'hui je me tempère, plus douce, encore plus à l'écoute je m'économise et je sème le silence, le calme et la sérénité.

Voeu de silence : en cherchant une définition je suis tombée sur cette phrase merveilleuse, " le silence est une force de guérison et il nourrit. (…) Pour atteindre le don de l’illumination, il est vital de prendre fréquemment des temps de silence intérieur… » *

Alors je continue ce voyage au fond de moi, je parle à mon guide, je le sollicite pour m'éclairer et m'ouvrir encore plus l'esprit et le coeur afin de ressortir ce qui sommeille en moi. J'envoie de l'amour aux autres mais aussi à moi-même, car oui nous méritons de nous aimer, c'est la meilleure façon de guérir.

Si l'envie de consulter dans une ambiance feutrée de chuchotements et d'amour de soi vous prend, je suis à votre écoute (surtout), fidèlement vôtre, Alison 06 26 75 73 76.

Ecrit le 18.08.2018 :)


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